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Jonathan Gonzales

La Cabane du Pirelon

« Je viens d’une famille de marins-pêcheurs et d’ostréiculteurs depuis 4 générations. » Pour Jonathan, l’ostréiculture c’est une histoire de famille, venez à sa rencontre au Port de La Teste de Buch pour une dégustation pleine d’histoires !

Jonathan vous partage son histoire…

  • Que dirait l’enfant que vous étiez sur votre choix professionnel actuel ?

Il dirait que j’ai fait exactement ce que j’ai voulu. Je suis issu d’une famille de marins-pêcheurs et d’ostréiculteurs depuis 4 générations. C’est dire si j’ai grandi dans ce milieu. Mon grand-père, son père et son frère sont arrivés d’Espagne sur l’Aiguillon dans les années 70 juste avant la crise de l’huître. Du coup mon grand-père s’est lancé dans l’ostréiculture tout en restant marin-pêcheur jusqu’en 1986. Ma famille a eu jusqu’à trois chalutiers.

L’école ne m’a beaucoup intéressé alors j’ai eu une dérogation pour faire du préapprentissage à 14 ans et j’ai obtenu un CAP à 16 ans. Ce qui ne m’a pas empêché par la suite d’avoir l’équivalent d’un bac professionnel. Je me suis installé à mon compte à 18 ans en tant que producteur. Aujourd’hui, avec ma femme Aurélie nous avons une cabane de vente/dégustation sur la digue centrale du port de La Teste-de-Buch.

  • Quel est l’objet lié à votre métier dont vous ne pourriez pas vous passer et pourquoi ?

Je dirais le portique pour décharger le bateau. Il évite des corvées sans nom ! C’est vraiment un grand confort. Le bateau est nécessaire pour pouvoir aller sur mes Parcs à huîtres qui se situent sur le pourtour de l’île aux oiseaux, plus précisément au sud de l’île au niveau du Courbey.

  • Quelle est votre plus drôle anecdote vécue sur La Teste-de-Buch ?

Tout le monde se moquait de nous sur le port quand nous étions jeunes avec nos portables et notre nouvelle technologie. « On va bien rire si ça tombe en panne le jour où il y aura du brouillard car vous ne pourrez pas aller aux Parcs. Nous irons à l’ancienne en vous regardant sur le quai. »

Un matin où il y avait du brouillard et où il fallait partir de nuit par rapport à la marée, on a compté les bateaux sur l’eau et là ça jasait moins. Certains s’étaient échoués sur les côtés alors que nous, avec notre nouvelle technologie étions passés. Quand on est rentré, la langue était moins pendue. Ça nous a fait bien rire !

  • Comment occupez-vous votre temps de libre sur la Teste-de-Buch ?

Je bricole beaucoup. Et j’aime aller chez les copains à l’improviste, refaire le monde tout en cassant la croûte. Je suis assez nostalgique du La Teste d’antan où j’allais à la chasse à l’alouette avec les anciens dans une tonne sur les prés salés est. Il y avait tout autour des pâturages avec des moutons sur le dos desquels on sautait avec ma sœur. On enjambait « Chez Doris », il y avait des champs de mûres dont on se régalait, il y avait des piteys à tourterelles, un âne un peu plus loin, un cheval. Je n’ai que 37 ans mais cela me manque. J’aime beaucoup me promener dans le quartier de Bordes, tout proche du moulin jusqu’au Petit port de Bordes.

  • Vos coups de cœur testerins  (bonne adresse, lieu, évènement, une personne…)

Quand j’étais petit, j’adorais discuter avec Jean Menot qui avait une cabane du côté des digues de Bordes. Comme moi il était fasciné par les oiseaux et on aimait passer du temps ensemble. Il habitait à côté de chez mes parents, rue André Lesca.

Ici il y a le cœur et le poumon. Le cœur c’est le port de La Teste-de-Buch qui reste l’endroit magique et authentique et le poumon c’est le grand marché avec tous ces commerçants qui proposent des produits locaux. Cela reste un lieu à visiter et surtout un lieu où l’on se retrouve.

J’aime les fêtes traditionnelles du port. Je regrette beaucoup les animations « Port ouvert » et Les Mardinades qui n’existent plus. C’est bien dommage car notre profession a besoin d’être connue pour perdurer. Heureusement, les cabanes de dégustation sont toujours là. Toutes les adresse sont bonnes à La Teste-de-Buch.

Par Sabine Luong – Crédit Photo : Maxime Gautier

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