Sophie Chiquet
Institut Bleu Océan
« Ancienne aide-soignante, j’ai choisi le bien-être pour toujours prendre soin des personnes. » Au service des autres, Sophie vous présente son Institut Bleu Océan.
Sophie vous partage son histoire…
- Que dirait l’enfant que vous étiez sur votre choix professionnel actuel ?
Il dirait que je n’ai pas trop mal réussi malgré tout. Je suis de Gujan-Mestras, j’ai toujours aimé rendre service, aider les autres. Petite, je voulais devenir vétérinaire, travailler en pharmacie, infirmière, pompier…
Je me rends compte que j’ai toujours été attirée par les métiers du soin donc je suis devenue aide-soignante, pendant 16 ans. Vers la fin je ne me reconnaissais plus dans le métier par rapport à ce que l’on me demandait de faire dans un temps imparti au détriment du bien-être des personnes. Ça ne me convenait plus.
Alors je me suis tournée vers les métiers du bien-être pour pouvoir toujours prendre soin des personnes. Il y a 10 ans, je me suis financée la formation d’esthéticienne et là j’ai découvert qu’il y avait autre chose que l’esthétique. Les soins d’eau avec le hammam, le spa, le sauna. Du coup, trois ans plus tard je me suis formée à l’institut du thermalisme à Dax pour devenir hydrothérapeute en me spécialisant dans les soins du corps. J’ai fait mes armes dans trois Thalassothérapies où j’ai appris énormément de choses. Mais mon but était d’ouvrir mon propre institut pour vraiment prendre le temps de m’occuper de la personne. Et j’ai repris cet institut qui existait déjà, en janvier 2020 juste avant la pandémie. J’y propose des soins d’hydrothérapie et d’esthétique, de la vente de produits français, soins et beauté et quelques bijoux d’une créatrice Cazaline. Je pratique des prestations comme le maquillage, les épilations, les soins du visage, et des soins du corps avec des boues marines autochauffantes aux effets antalgiques et anti-inflammatoires appliquées en cataplasme sur les parties douloureuses du corps.
Je fais aussi des enveloppements à base d’algues, drainants, détoxifiants, reminéralisants, hydratants ou nourrissants.
Il y a un an je suis repartie en formation à l’école de massage française pour apprendre 12 massages supplémentaires. Normalement je devrais avoir mon titre professionnel au mois de mars 2023 en tant que praticienne en massages bien-être. Je ne suis pas dans le curatif mais je m’intéresse beaucoup à la médecine chinoise. J’aimerai bien développer les soins d’eau mais pour l’instant ce n’est pas d’actualité. J’adore apprendre de nouveaux soins, de nouvelles techniques et ainsi pouvoir proposer des nouveautés à ma clientèle.
- Quel est l’objet lié à votre métier dont vous ne pourriez pas vous passer et pourquoi ?
Ma bouteille d’huile de massage car je dispense des massages enveloppants et très décontracturants avec des huiles à base d’huiles essentielles dont les principes actifs agissent de suite.
- Quelle est votre plus drôle anecdote vécue sur La Teste-de-Buch ?
Je l’ai vécu à travers mon amie, Nathalie Cayre qui est photographe amateur. C’est elle qui me fait toutes les photos de mes produits qu’elle met en scène. Et ce jour-là, elle avait décidé de photographier la bouteille d’huile d’argan sur les prés salés ouest de La Teste-de-Buch. Elle l’a fait tomber dans les marécages et elle a eu beaucoup de mal à la récupérer à l’aide d’un bâton. C’est finalement un Monsieur qui lui est venu en aide. Son côté catastrophé m’a fait beaucoup rire.
- Comment occupez-vous votre temps de libre sur la Teste-de-Buch ?
Je fais les boutiques du côté des Océanides comme bon nombre de femmes. Je vais aussi au marché. Et je suis une très bonne cliente des magasins de tissus car je couds beaucoup pour créer des sacs et des accessoires féminins.
J’aimerai à l’avenir que l’institut et moi-même puissions nous engager auprès d’une association qui protège les océans car c’est très important pour moi. Pour l’instant ce n’est qu’une idée qui mérite réflexion.
- Vos coups de cœur testerins (bonne adresse, lieu, évènement, une personne…)
Les plages océanes évidemment car j’y ramasse du bois flotté et des coquillages pour décorer l’institut. Et mon mari qui est pompier volontaire adore la forêt. On va souvent du côté du wharf promener les chiens, marcher au bord de l’océan est très apaisant.
J’aime beaucoup l’ambiance du marché municipal.
Tout le territoire de La Teste-de-Buch est un coup de cœur, on ne se verrait pas vivre ailleurs.
Par Sabine Luong – Crédit Photo : Maxime Gautier