Paul Catalano

Surf en Buch

« J’ai appris que l’on pouvait réaliser ses rêves, que tout était possible. » Passionné de surf, Paul nous parle de sa création, Surf en Buch, et de ses nouveaux projets.

Paul vous partage son histoire…

• Que dirait l’enfant que vous étiez sur votre choix professionnel actuel ?

Il serait plutôt surpris mais heureux car il aimait être dehors. Surpris, car lorsque j’étais petit je voulais être moniteur de ski. J’allais tous les hivers en vacances à la montagne avec mes parents et vraiment c’était mon rêve. Mais je n’y croyais pas vraiment, surtout en habitant ici sur le Bassin d’Arcachon. Je pensais que c’était inaccessible et pourtant j’y suis arrivé. Cela m’a appris que l’on pouvait réaliser ses rêves, que tout était possible et qu’il fallait continuer de rêver. Alors j’ai enchaîné vers des objectifs que je n’avais pas petit. J’avais pensé être prof de sport aussi. J’ai d’abord eu un monitorat de ski, puis de surf il y a déjà 20 ans. J’ai monté mon école Surf en Buch en 2007 de façon itinérante et avec un local aux Arbousiers depuis 2012. C’est un spot incroyable pour le paddle, la pirogue et la pratique du Wing surf et du wing foil. Depuis cet endroit on part surfer à La Salie ou à Biscarosse si les bancs de sable ne le permettent pas, si les vagues ne sont pas assez belles sur nos plages océanes ou si les évènements comme les incendies de l’an dernier nous y poussent. Mais on souhaite rester sur les plages testerines le plus souvent possible, car sur Biscarosse il y a de plus en plus d’écoles de surf et de surfs camps étrangers.

Depuis peu, j’ai un monitorat de voile car j’ai maintenant un autre rêve, encadrer la voile et la wing en plus du surf et du paddle. Mon nouveau projet serait de partir pour la journée sur un voilier depuis les Arbousiers en embarquant du matériel de surf, aller jusqu’au Cap Ferret pour faire une session de surf et rentrer à la voile.

• Quel est l’objet lié à votre métier dont vous ne pourriez pas vous passer et pourquoi ?

Je crois que c’est ma combinaison car elle me sert pour tous mes supports. Car ici malheureusement l’eau n’est pas si chaude.

• Quelle est votre plus belle anecdote vécue sur La Teste-de-Buch ?

Ce sont les sessions exceptionnelles que l’on trouve au large de la plage de La Salie sur des vagues que l’on ne pense découvrir qu’en voyage, hautes de 4 m et interminables. Elles ne sont pas courantes mais quand cela arrive, c’est un moment hors du temps. Elles ne sont pas forcément très puissantes mais suffisamment longues pour que ce moment éphémère vécu ici, reste à jamais marqué dans nos mémoires de surfeurs.  On peut aussi avoir de belles sensations en wing sur ces bancs de sable ou au bord en surf avec des vagues tubulaires.

J’ai beau aller voir ailleurs comment sont les vagues je reste très attaché aux nôtres.

• Comment occupez-vous votre temps de libre sur la Teste-de-Buch ?

Je passe du temps en famille et avec mes amis. On fait beaucoup de choses autour de l’eau bien sûr, mais on peut faire du vélo en forêt entre le Pyla et La Teste-centre. J’ai un fat bike non électrique et c’est une autre façon de découvrir le territoire comme tout récemment, l’île de Malprat. Je n’ai pas de frontière pour profiter de notre environnement exceptionnel. On fait du voilier sur le Bassin, autour du banc d’Arguin, on navigue au large du banc du Tourlinguet, on se balade sur l’île aux oiseaux, au Cap Ferret.

• Vos coups de cœur testerins  (bonne adresse, lieu, évènement, une personne…)

L’événement que j’aime beaucoup et auquel on participe tous les ans avec la mairie et Handisport Gironde c’est la journée handisport, Action plein air. Il y a plein d’activités pour favoriser l’inclusion grâce au sport.

J’aime beaucoup aller au Port de La Teste manger des huîtres chez Pierrick. Mon coup de cœur c’est le Bassin dans son ensemble et j’en profite beaucoup surtout sur l’eau.

Par Sabine Luong – Crédit Photo : Maxime Gautier