Marc Larroque

Au Jardin de Buch

« J’ai toujours baigné dans le milieu maraîcher, c’est un rêve d’enfant. » Maraîcher privilégiant les produits locaux, Marc vous présente Au Jardin de Buch.

Marc vous partage son histoire…

• Que dirait l’enfant que vous étiez sur votre choix professionnel actuel ?

Il dirait que ça me ressemble. Car petit, je voyais mes grands-parents de Normandie et du Tarn faire pousser leurs légumes. Donc j’ai cette culture de manger des produits qualitatifs. J’ai toujours baigné dans le milieu maraîcher.

Je suis arrivé sur le Bassin à l’âge de 9 ans et on peut dire que la vente et livraison de fruits et légumes, c’est un rêve d’enfant.

Nous travaillons avec le marché international de Bordeaux qui est un marché de producteurs et de revendeurs. Il y a un endroit très intéressant où tous les produits bios sont regroupés venant du Lot-et-Garonne, du Médoc, du Bassin Gironde et du Bassin Garonne. Dès le printemps nous n’avons donc que des produits locaux, régionaux et abordables. Nous essayons d’être au plus près des producteurs en nous fournissant en Nouvelle-Aquitaine autant que possible.

• Quel est l’objet lié à votre métier dont vous ne pourriez pas vous passer et pourquoi ?

Je dirais le couteau pour préparer, goûter et arranger.

• Quelle est votre anecdote la plus marquante vécue sur La Teste-de-Buch ?

C’est lorsque nous avons des personnalités connues qui viennent faire leur marché l’air de rien. Cela peut être des sportifs, des acteurs, des personnages politiques. C’était le cas lorsqu’il y a eu le tournage des films Camping. Ça met une bonne ambiance lorsque les gens les reconnaissent. Ce que j’adore ce sont les rencontres imprévues.

Mais le plus marquant ce sont les feux de l’été 2022. Nous allons mettre des années à nous en remettre. C’est dramatique… Tout nous rappelle les feux, dès qu’on va faire un tour, le paysage a changé…  il y a des endroits lunaires… Ça fait mal au cœur.

• Comment occupez-vous votre temps de libre sur la Teste-de-Buch ?

Je fais des balades en forêt à pied, à vélo, je vais aux champignons. J’aime la plage,  La Dune, le lac de Cazaux. Evidemment depuis les incendies, la donne a changé. Il faut trouver des nouveaux coins qui ont été épargnés. La plupart du temps quand je ne travaille pas, j’essaye de me retrouver un peu au calme dans la nature car travailler dans la halle du marché municipal c’est voir beaucoup de monde et c’est très bruyant.

• Vos coups de cœur testerins  (bonne adresse, lieu, évènement, une personne…)

Le marché municipal bien sûr, centre de vie, de convivialité et de partage. On s’invite, c’est chaleureux surtout le dimanche matin. Il y a vraiment une ambiance. Les Guinguettes l’été au marché et les apéros une fois par mois c’est très festif. Dès qu’il y a des bandas ça met le sourire.

J’aime beaucoup le port et ses cabanes traditionnelles ainsi que ses fêtes au mois d’août. Ce serait bien que les Mardinades reviennent en été et que des animations s’organisent en hors saison car La Teste n’est pas une ville dortoir. Il y a beaucoup de vie ici et tellement de choses qui pourraient s’y faire au niveau culturel.

Il m’arrive d’aller à l’hippodrome ou à la Plaine des sports. Il y a des sports pas courant comme le base-ball ou le mölky chez nous.

Il faut aussi aller sous la halle du marché de Cazaux où il y a de plus en plus d’animations organisées. J’apprécie l’ambiance village de là-bas. C’était très sympa ce record du monde du plus long rôti de porc organisé par les bénévoles de la Confrérie de la ventrêche de veau au profit des pompiers et du renouveau de la forêt, en avril dernier.

J’ai beaucoup aimé les Scènes d’Olivier Marchal cette année. C’est bien de dynamiser le théâtre Cravey en amenant de la culture. Il faudrait encore plus de concerts et faire des activités culturelles gratuites dans la ville car ici il y a une vraie demande culturelle.

Notre région est magnifique et je suis très conscient de la chance que j’ai de vivre ici.

Par Sabine Luong – Crédit Photo : Maxime Gautier