Ernesto Piwa

Ernesto Piwa Tatouages

« J’aime aider les personnes à obtenir ce qu’elles ne parviennent pas à exprimer. » Ernesto dédie sa vie au dessin, il tient le salon Ernesto Piwa Tatouages.

Ernesto vous partage son histoire…

• Que dirait l’enfant que vous étiez sur votre choix professionnel actuel ?

C’était mon rêve. J’ai toujours voulu faire des tatouages depuis que j’ai 9 ou 10 ans. C’était mon objectif. J’ai totalement été hypnotisé par les personnes tatouées sur leur moto, avec un esprit rock’n’roll. Quand j’étais gamin, il n’y avait pas encore des revues de tatouages en France alors je commandais des magazines anglosaxons.

Je crois que j’aime les gens qui se différencient et m’amènent des projets, ceux qui ne sont pas dans la prétention, qui ne jouent pas de rôle. Au départ, j’ai d’abord fait une école de publicité, puis du commerce. J’ai toujours beaucoup dessiné.

Cela fait 11 ans que je fais des tatouages et 6 ans que j‘ai ouvert ma boutique rue du port. Une rue que j’aime bien. Travailler dans la ville où j’ai grandi me comble, alors l’enfant est ravi.

J’aurais pu devenir artiste mais ce que j’aime c’est être avec les gens, répondre à leurs désirs. C’est le défi créatif qui me plaît, aider les personnes à obtenir ce qu’elles ne parviennent pas à exprimer, être à leur écoute, comprendre qui elles sont et faire le dessin qui leur correspond. J’aime par-dessus tout lorsqu’elles me laissent exprimer ma créativité et me donnent carte blanche, en totale confiance. Ce moment que je passe avec elles pendant que je les tatoue est hors du temps. Ce métier me passionne.

• Quel est l’objet lié à votre métier dont vous ne pourriez pas vous passer et pourquoi ?

Ma machine à tatouer. Sans elle, je ne peux rien faire.

• Quelle est votre anecdote plus marquante vécue sur La Teste-de-Buch ?

Après les incendies de juillet 2022, j’ai été profondément touché de constater le nombre important de personnes qui ont rendu hommage à la forêt qui a brûlé. J’ai tatoué des arbres, des pins, des pignes de pin avec des choses propres à chacun intégrées dans le tatouage. On a tous été marqué par ces incendies et encore aujourd’hui je fais des tatouages liés à la forêt.

• Comment occupez-vous votre temps de libre sur la Teste-de-Buch ?

Je vais sur les plages de Pyla-sur-mer. J’adore ces petites plages. Je fais parfois du long-board du côté des plages océanes. J’adore les vagues, être au bord de l’eau. J’aime beaucoup aller promener mes chiens vers le Port de Rocher sur les prés salés est. Cela m’aère l’esprit. Je fais de la moto dès que je peux, je vais jusqu’à Biscarosse pour aller à l’océan. J’ai une vie assez simple. Je dessine tous les jours, même le dimanche et le lundi quand je ne travaille pas. Le dessin c’est ma vie.

• Vos coups de cœur testerins  (bonne adresse, lieu, évènement, une personne…)

J’aime aller à l’Haïtza. Le Paradiso j’adore, Nico et Sou sont adorables, on est toujours bien reçu avec le sourire. La Caza Nomade chez Nico à Cazaux est aussi un endroit où je me sens bien. Tout comme chez Gary à La Petite Marée à côté du marché.

J’adore le littoral qui va de Pereire à la Corniche en passant par le Moulleau. Le port du Rocher me ressource. J’apprécie les Guiguettes du marché l’été, regarder les bateaux traditionnels arriver sur le port lors des fêtes traditionnelles du port. Je vais voir les matchs de rugby du RCBA. J’adore l’ambiance des matchs.

Par Sabine Luong – Crédit Photo : Maxime Gautier