Éric Duret

Café Brasserie La Chapelle

« Article 22, à l’abri quand il pleut ! » Enfant de commerçants sur les Marchés, Éric Duret s’est naturellement tourné vers le commerce, même ses enfants suivent le même parcours, on peut vraiment parler d’une histoire de famille !

Éric vous partage son histoire…

• Que dirait l’enfant que vous étiez sur votre choix professionnel actuel ?

Vu que mes parents étaient bouchers au marché, j’ai baigné dans le commerce depuis toujours. Je suis allée tout naturellement vers des études de vente/ commerce. Le côté bar/ brasserie est venu plus tard car j’ai eu l’opportunité de reprendre le bar du marché. J’avais déjà un pied dans le marché et j’avais déjà le contact avec les clients habitués. Et j’ai trois garçons qui prennent le même chemin car eux-mêmes baignent dedans depuis qu’ils sont tout petits. Alors l’enfant que j’étais, est plutôt satisfait du parcours.

• Quel est l’objet lié à votre métier dont vous ne pourriez pas vous passer et pourquoi ?

Si je n’ai pas ma machine à café pour un bar de marché, là ça craint ! Ici, c’est vraiment le lieu où l’on vient prendre le café avant d’aller bosser ou juste pour passer un moment, raconter les potins du coin. C’est vraiment l’endroit où les testerins se donnent rendez-vous. Alors sans elle, je suis vraiment mal !

• Quelle est votre plus drôle anecdote vécue sur La Teste-de-Buch ?

Ça fait 30 ans que je suis là donc des anecdotes, j’en ai un paquet !… Comme ça à froid…  pourtant j’en aurais 3000 à raconter… Ma clientèle est très locale, j’ai vu passer de sacrés personnages comme le maire de l’île aux oiseaux qui venait boire l’apéro. J’aurai dû tout noter ou tout enregistrer et faire un bouquin car des brèves de comptoir il y en a ! Mon disque dur est plein. Un jour à la retraite, j’essayerai de me souvenir des plus belles. Ah si ! Il m’en vient une ! Parfois  j’ai des «  People » qui passent. Un jour un client, un bon testerin habitué qui était au comptoir me fait signe et me sort : «  Dis donc tu as vu le gars assis derrière, il ressemble trop à Pierre Richard ! » «  Ben oui, tu ne vois pas andouille que c’est lui ! » (Rires). Le plus gros people que j’ai eu, c’est le Prince de Monaco qui est venu boire son thé un mercredi. J’avais sympathisé avec le gars qui s’occupait de faire ses courses et un jour il me l’a amené ici. Sinon, il y a Pierre Arditi que l’on voit parfois. Michel Denisot est un habitué,il vient souvent si bien que je le connais à force.

• Comment occupez-vous votre temps de libre sur la Teste-de-Buch ?

Je fais du bateau, de la moto et j’essaye de partir en voyage. Je pars bientôt faire un rallye à moto au Maroc et j’aime aller aux Antilles pour faire du bateau. Sinon ici, je vais autour de l’île aux oiseaux, au Banc d’Arguin… la petite mer de Buch avant tout quand même ! Quand on dit le Bassin d’Arcachon c’est un bien grand mot car il faut savoir que la moitié du port d’Arcachon et que la plupart des bijoux que nous avons sur le Bassin Sud, tels que la Dune du Pilat, l’île aux oiseaux, le banc d’Arguin, le Lac de Cazaux, se trouvent à La Teste-de-Buch ! Cela m’arrive d’aller voir une course à l’hippodrome mais je n’y pense pas souvent pourtant c’est sympa à faire et à voir.

• Vos coups de cœur testerins  (bonne adresse, lieu, évènement, une personne…)

Le marché bien sûr mais dès que c’est fermé, la place du marché redevient tristounette. Il y a ce petit restaurant qui a ouvert sur la Place Gambetta « L’Aillet » que j’aime beaucoup. J’espère d’ailleurs que cette place va se remettre à vivre dès que l’îlot Mazodier sera repensé. Peut-être alors que le Melting-Pot pourra prendre toute son ampleur car c’est un lieu très sympa aussi. J’ai beaucoup aimé « Le Summer Festival » et j’espère qu’il pourra à nouveau se tenir sur la place,  grâce à la jeune génération qui a plein d’idées pour dynamiser le cœur de ville. 

Par Sabine Luong – Crédit Photo : Maxime Gautier