Charly Gonder
Chez Juliette
« La liberté on se la créée tout au long de son chemin, elle appartient à chacun ». Charly Gonder est un enfant du bassin et sait très bien partager ses valeurs et son état d’esprit à ses clients, qui viennent se détendre les pieds dans le sable Chez Juliette
Charly vous partage son histoire…
- Que dirait l’enfant que vous étiez sur votre choix professionnel actuel ?
J’ai baigné dans le commerce car mes parents avaient un hôtel restaurant. Mais au départ, je n’étais pas du tout axé là-dessus car je voulais être vétérinaire. La vie a fait que je suis rentré dans le domaine du commerce à 18 ans. Je n’ai pas terminé mes études de Vente Action Marchande et j’ai monté un magasin de surf à La Teste-de-Buch que j’ai gardé 7 ans, jusqu’à mes 25 ans. Après j’ai été responsable du Bar de l’Oubli au Moulleau pendant 6 ans. Puis, directeur commercial de Méric pendant 9 ans et demi. Quand j’ai su que l’affaire au bord du Lac sur la Plage de Laouga allait se vendre, j’ai tout de suite racheté, il y a 7 ans maintenant. J’en ai fait un restaurant/ bar tapas à l’ambiance festive et de temps en temps j’y organise des concerts en plein air, sur la terrasse. Pour la petite histoire, je suis natif de Cazaux, et quand j’étais petit je venais sur la Plage de Laouga avec ma grand-mère. Avant ici, il y avait un type aux yeux bleus qui s’appelait Guy, il avait un camion dans lequel il vendait des glaces à l’eau l’après-midi et faisait des moules frites et des sardines le soir. Ma grand-mère m’amenait manger ici avec ma tante. Chez Juliette porte ce nom en hommage à ma grand-mère dont c’était le prénom.
- Quel est l’objet lié à votre métier dont vous ne pourriez pas vous passer et pourquoi ?
Objet !?? Alors là c’est une colle ! Moi sans la convivialité des gens et la communication rien ne se passe… La cabane, le lac… Je ne sais pas. Je ne suis pas trop matérialiste. Ah si ! On a un objet fétiche, enfin un végétal ! Chaque année depuis 7 ans, Karine, une cliente, nous offre un bonsaï. On le bichonne tout au long de la saison car il nous porte bonheur !
- Quelle est votre plus drôle anecdote vécue sur La Teste-de-Buch ?
Une anecdote drôle vécue à Buch ? Ah oui ! C’était lors de l’enterrement de vie de jeune garçon d’un copain à moi, qui n’est pas grand, je précise. On l’avait habillé en lutin, mais en vrai lutin ! Il faut l’imaginer. (Rires) Et on l’a laissé au bord de la route de La Salie avec pour gage de rentrer en stop. (Eclats de Rires) C’était magnifique ! J’avoue ça nous a bien fait rire et même lui en rigole encore. (Rires)
- Comment occupez-vous votre temps de libre sur la Teste-de-Buch ?
Alors sans hésiter, mon temps de libre il est pour mes filles de 14 et 11 ans. Je le passe avec elles à aller me promener à vélo sur les pistes cyclables. Je les amène faire du tennis sur les cours de Cazaux. J’amène ma grande fille faire du surf à La Salie. On se promène beaucoup et on profite de vivre à l’extérieur car on a tout ici ! Et moi, je fais du sport et je vois mes amis.
- Vos coups de cœur testerins (bonne adresse, lieu, évènement, une personne…)
Franchement je suis un pur du Bassin Sud ! Dès que dépasse le Teich je suis perdu (Rires) Je suis très attaché à mes racines, à tout ce que l’on m’a appris depuis tout petit, aux belles valeurs de la vie, de l’Homme et de la Nature. Je ne peux pas citer une bonne adresse, sinon je vais me faire tuer par les copains. Tout est super ici ! Pour l’évènement, franchement j’adore Les Mardinades et les fêtes du Port de La Teste. Ça met les traditions en valeur, ça permet de découvrir le port, ses pinasses, ses bateaux traditionnels et cela représente ce que l’on perd. Car c’est vrai que notre ville de La Teste devient une grande ville et ce genre de manifestations fait perdurer nos racines.
Par Sabine Luong – Crédit Photo : Maxime Gautier