Benoist Bourgeois

La Petite Playa

« Avancer et construire sont les gages pour satisfaire son entourage ». Benoist Bourgeois a quitté les cabinets d’assurance en Région Parisienne pour une paillote au bord de l’eau : La Petite Playa et a réalisé son rêve de faire de la cuisine, les pieds dans le sable

Benoist vous partage son histoire…

• Que dirait l’enfant que vous étiez sur votre choix professionnel actuel ?

Aujourd’hui et depuis Février 2019 je fais exactement ce que je souhaitais faire étant enfant. Je suis en reconversion professionnelle car avant j’avais des cabinets d’assurance en Région Parisienne. Autant dire, pas du tout le même milieu ! Je venais ici en vacances, plus précisément en face à Biscarosse et j’ai  toujours rêvé d’avoir mon restaurant. Et ce qui est inespéré c’est qu’il soit sur une plage ! Vers 40 ans, il était l’heure pour moi d’accomplir mes rêves et de tout quitter. J’assouvis enfin ma passion qui a toujours été la cuisine. Je suis originaire de Seine-et-Marne et quand j’ai vu l’annonce sur le bon coin de cette affaire à vendre avec ses murs, où l’on ne voyait que 2 palmiers, j’ai sauté dans un avion, ne sachant pas où était vraiment Cazaux. Et j’ai eu un véritable coup de cœur !  Je me suis associé avec mes deux amis d’enfance qui ne sont pas disponibles pour le moment, mais heureusement, mon bras droit Laetitia qui connaît très bien la maison, est là.  Après quatre ans de travaux, nous arrivons enfin à un résultat convenable avec un esprit paillotte du bout du monde où le panorama est dingue !

• Quel est l’objet lié à votre métier dont vous ne pourriez pas vous passer et pourquoi ?

En tant que gérant, l’ordinateur et le téléphone ! Mais en tant que passionné de cuisine c’est ma mallette de couteaux et ma collection de couteaux japonais. Je passe beaucoup de temps en cuisine bien que j’aie un chef. Je suis issu d’une famille de paysans et la cuisine est une passion familiale. Je prends énormément de plaisir à faire la carte que je veux courte. Je suis un peu trop perfectionniste sur ce point-là, rarement satisfait, mais une chose est sûre, on travaille tout en frais avec unmaximum de produits locaux. Ici, on privilégie la présentation des assiettes que l’on décore de fleurs.

• Quelle est votre plus drôle anecdote vécue sur La Teste-de-Buch ?

Celle qui a changé ma vie ! La première fois que je suis arrivé ici sans savoir où j’allais me basant que sur la photo avec les deux palmiers. Surtout quand j’ai compris que Cazaux était en face de mon ancien lieu de vacances (Rires) Et ce coup de cœur incroyable quand j’ai vu le lieu. Totalement émerveillé ! Pourtant c’était en plein hiver mais par chance il faisait beau et c’était magnifique. Je me suis tout de suite projeté ici et je suis très heureux de mon choix.

• Comment occupez-vous votre temps de libre sur la Teste-de-Buch ?

Quand je ne travaille pas j’adore aller me faire servir chez les autres ! Je vais voir les copains qui tiennent des restaurants ou je vais manger chez mes amis. J’aime aller me balader sur les plages océanes pour voir les vagues, ça me fait un bien énorme.  J’ai peu de temps car je vais voir mon fils qui vit sur Paris et je passe du temps avec lui quand il vient passer ses vacances ici. Je devrais pouvoir profiter davantage en hiver maintenant que les travaux tirent vers la fin.

• Vos coups de cœur testerins  (bonne adresse, lieu, évènement, une personne…)

Je vais régulièrement au restaurant Le Village, Laouga, chez Juliette aussi… enfin tous les restaurants de Cazaux car ils sont tous différents et je suis attaché aux personnes ! On s’entend bien et j’ai été très bien accueilli. Ici, il y a beaucoup d’entrain et d’entraide. Pour le point de vue, le restaurant La Co(O)rniche est exceptionnel, j’amène souvent mes invités là-bas pour les émerveiller.

Par Sabine Luong – Crédit Photo : Maxime Gautier