Sylvain Mazzocco

Générale des Services

« Croire en ses rêves ». Après 27 ans à servir son pays en tant que militaire, Sylvain Mazzocco sert les gens avec la Générale des Services, un engagement de toute une vie !

Sylvain vous partage son histoire…

• Que dirait l’enfant que vous étiez sur votre choix professionnel actuel ?

L’enfant n’aurait jamais imaginé le parcours de vie que j’ai eu. Enfant je ne savais pas ce que je voulais faire mais je savais ce que je ne voulais pas faire. Je voulais d’un métier qui sorte de l’ordinaire, qui bouge. Mes premières armes, c’était est dans l’entreprise de mon père. J’ai été maçon pendant deux ans. Et j’ai aussi été moniteur de voile. À 20 ans j’ai passé les concours militaire et je me suis engagé pour devenir pilote d’hélicoptère. Je suis allé sur tous les théâtres d’opération français de ces 27 dernières années. Je suis rentré par la petite porte et j’ai gravi les échelons jusqu’à réussir l’école de guerre pour devenir Général mais un problème de santé m’a freiné aussi j’ai mis un terme à ma carrière en novembre 2018. Je voulais devenir mon propre patron alors je suis monté au salon de la franchise à Paris. Par le plus grand des hasards j’ai vu une conférence sur le service à la personne. Et là, j’ai eu la révélation. J’ai servi mon pays pendant 27 ans, pourquoi ne pas servir les gens maintenant ? J’ai donc créé La Générale des Services le 18 février 2019.

• Quel est l’objet lié à votre métier dont vous ne pourriez pas vous passer et pourquoi ?

Mon logiciel métier Ximi qui gère tous mon planning ! Il comprend les coordonnées de mes clients et de mes employés. Il est vital, je ne pourrais pas m’en passer. Quand même, ce n’est pas un objet mais sans mon personnel je ne suis rien et mon entreprise n’existe pas. C’est vraiment l’humain, l’individu qui compte dans ce que je fais.

• Quelle est votre plus drôle anecdote vécue sur La Teste-de-Buch ?

Alors elle est surtout belle plutôt que drôle. J’ai écrit le livre «  20 ans sans une égratignure » qui se trouve en vente à la librairie Victor Hugo. Lors d’une séance de dédicace, un de nos clients pour le jardinage qui nous a quittés depuis, m’a demandé si je pouvais venir chez lui. On a pris un café et il m’a sorti une liste des ouvrages qui l’avait touché personnellement. Dedans il y avait entre autres Sarkozy, De Gaulle et moi. Cela m’a profondément ému. Une autre, c’est de m’être trouvé par hasard président des commerçants. L’ancienne présidente avait démissionné et n’avait que 5 membres dans l’association. Il fallait quelqu’un pour la reprendre avant qu’elle ne disparaisse alors j’ai dit oui. Aujourd’hui nous sommes 80.

• Comment occupez-vous votre temps de libre sur la Teste-de-Buch ?

J’aime le golf, me promener en forêt, sur la Dune du Pilat et sur la plage du Petit Nice. Et comme j’habite Mios, je suis conseiller municipal là-bas.

• Vos coups de cœur testerins  (bonne adresse, lieu, évènement, une personne…)

La Base aérienne 120 de Cazaux. Un des fleurons de La Teste-de-Buch !  En 1995 après une opération en ex-Yougoslavie j’avais sympathisé avec un mécano qui habitait ici. J’étais allé le visiter avant de rentrer dans ma famille à Chartres. Il m’a appris qu’ici à Cazaux il y avait des hélicoptères, ce que je ne savais pas. Et cinq ans plus tard, j’ai été affecté à La BA 120 de Cazaux. Sinon on est assez fiers de ce que nous organisons en lien avec l’office de tourisme et la chambre de commerce. Alors mon coup de cœur avec l’association des commerçants, c’était « Le vide ta chambre » organisé un jour maussade de décembre dernier sur la place du marché. Elle a eu un franc succès grâce à la miraculeuse éclaircie qu’il y a eu le temps que nous exposions. On a quand même remballé sous la pluie.

Par Sabine Luong – Crédit Photo : Maxime Gautier